Histoire

JOUY existait bien avant les romains et il est probable que sa fondation soit liée à la découverte d’un point d’eau (qui devint la fontaine).

Lors de la conquête de la Gaule par les romains, ceux-ci imposèrent leurs dieux et les habitants furent donc obligés de choisir un dieu à adorer : Jupiter (Jovi). Une petite niche de pierre faisant office de temple fut ensuite élevée comme souvent à cette époque et on peut en voir les vestiges dans les colonnes du portail du cimetière et les piliers du banc de l’église.

L’église fut ensuite construite à l’emplacement même de l’ancien temple de Jupiter.

Au Moyen-Âge

Le domaine de JOUY-LE-POTIER était isolé et très boisé pour peu de culture. Cependant, aucun des nombreux chemins qui sillonnaient la commune n’était praticable, pas même le grand chemin d’Orléans à St-Aignan. Malgré cela, il est probable que Jeanne d’Arc l’emprunta en 1429 lors de son aller/retour Blois-Orléans car les anglais occupaient La Ferté St-Cyr jusqu’à la Loire. Lors des guerres de religions, la plupart des fours à briques de la commune furent détruits ainsi qu’une partie de l’église.

De 1868 à 1914

A partir de 1840, on construit la route allant vers Cléry-Saint-André. En 1846, la route de JOUY à Orléans est livrée à la circulation et les autres routes sont achevées. Toutes ces routes rayonnent à partir du centre bourg et contribuent finalement au désenclavement de la commune. C’est en 1846 également que le chemin de fer de grande communication reliant Orléans à Romorantin entre en fonction.

De 1914 à 1918

L’agriculture est devenue relativement prospère, la population grandissante attire des artisans et des commerçants dans le bourg. L’ensemble des habitants vit de l’agriculture, des activités agricoles et de la chasse. Les grandes propriétés et l’usine de chevaux voisine emploient beaucoup de personnel à temps plein et du personnel d’appoint qui s’occupe au bûcheronnage ou à la fabrication de balais de bruyère, brémailles ou bouleau pendant la période d’hiver.

De 1920 à 1939

La commune évolua peu, on compte seulement 5 nouvelles constructions.
La modernisation progressive de l’agriculture et l’abandon d’un certain nombre d’exploitations conduisent beaucoup de travailleurs à chercher un emploi ailleurs.

De 1939 à 1945

Les premiers soldats allemands arrivent à JOUY-LE-POTIER le 18 juin 1940 après le passage de centaines de réfugiés les semaines précédentes. Près de la moitié des Joviciens sont partis eux aussi.
Les américains arrivent à Orléans le 15 août 1944 et les allemands quittent définitivement la région.
L’armistice est signé le 8 mai 1945 et les prisonniers reviennent dans les semaines qui suivent.

De 1939 à nos jours

Des lotissements se construisent et une population nouvelle arrive dans la commune. Désormais, les Joviciens ne travaillent plus dans la commune et se dirigent vers les villes (Orléans, La Ferté St Aubin, Beaugency, Cléry).

 

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