Mot du Maire
Avril 2025
Le 5 avril Monsieur et Madame hiver partiront dans les flammes et celui-ci ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Malgré cette période la commune a continué d’avancer, les travaux d’extension du pôle santé sont terminés, ceux de l’enfouissement des réseaux aériens rue d’Ardon également. Les contraintes financières nous obligent également à faire des choix dans nos budgets. L’augmentation des charges, dont certaines sont dues à l’Etat, la diminution des recettes, dont certaines sont également dues à l’Etat, font que pour la 1ère fois depuis plus de 25 ans nous avons été contraints d’augmenter nos taux d’imposition fonciers. Malgré les embûches en tout genre, malgré les difficultés, malgré les critiques, ou les propos mensongers, nous gardons
le cap : l’ intérêt général de toutes les Joviciennes et tous les Joviciens. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) approche de sa finalisation. Comme je vous l’ai déjà indiqué les différentes contraintes étatiques nous ont obligés à faire des choix qui bien sûr ne donneront pas satisfaction à tous. Chacun pensant bien sûr à soi même, alors que les élus se doivent de ne regarder que l’intérêt général. Le développement raisonné de notre village, qui tient à y rester, est réfléchi pour les 15 prochaines années. Ce document très important pour l’avenir de notre village, détermine les zones qui permettront des constructions. Mais également des espaces où la nature et l’environnement doivent être préservés voir développés, notamment afin d’en faire profiter tous les habitants afin de compenser la disparition dans les années 1970 de la quasi-totalité des chemins communaux. Les documents expliquant tout le PLUI sont à disposition de tous en Mairie et une enquête publique sera effectuée à l’automne.
Monsieur Yves Hogrel un de mes prédécesseurs de 1983 à 1995 nous a quitté récemment. Je veux rendre hommage à ce Maire bâtisseur à qui nous devons de nombreuses réalisations et qui se plaisait à dire « Il fait bon vivre à Jouy le Potier ». Aux vues des atrocités drames ou malheur qui touchent bon nombre de personnes, gardons ces mots à l’esprit et appliquons nous un instant la citation bien connue « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console». Ainsi, nous relativiserons un peu plus ce qui est vraiment important.
En ce début de printemps je formule le voeux sincère qu’il vous garde en bonne santé.
Bien à vous, Gilles Billiot